C’est la question à laquelle nous allons tenter de répondre ci-après..
Les 3 principales les offres disponibles aujourd’hui sont les suivantes :
1. L’eau du robinet (celle du réseau, d’un puits ou d’un forage)
2. L’eau en bouteille
3. L’eau filtrée
Nous allons les regarder de plus près, afin de nous en faire une meilleure idée.
1. L’eau du robinet
« les eaux du robinet et les eaux minérales seraient généralement potables sauf exceptions. »
Notez le « sauf exceptions »…
La médecine présente une approche différente :
« Une eau qui ne rend pas malade même à long terme. »
Et puis Claude Danglot, médecin et ingénieur hydrologue au Crecep (Centre de recherche, d’expertise et de contrôle des eaux de Paris) conclut de la manière suivante :
« Ni les eaux des robinets ni les eaux minérales embouteillées ne sont potables, sauf exception.»
En France, les sont régies par les normes EDCH (Eaux Destinées à la Consommation Humaine). Elles concernent toutes les eaux de consommation individuelles quelle que soit leur origine (sauf les eau minérales) et les eaux utilisées par les entreprises agroalimentaires.
Ces normes présentent malheureusement plusieurs lacunes, selon le CRIIEAU (Voir article) :
1. Recherche d’à peine une 40ne de molécules sur environ 10000 contenues dans l’eau, excluant les résidus médicamenteux et hormonaux, certains pesticides dégradés mais non moins dangereux.
1. Non prise en compte des effets « cocktail » des polluants (mélange de plusieurs substances).
3. Non prise en compte des faibles teneurs de certaines substances (ex : perturbateurs endocriniens qui n’ont pas de valeur seuil ; voir à ce sujet l’article sur notre site).
4. Non prise en compte de l’existence de nombreuses bactéries non pathogènes mais porteuses de gènes d’antibiorésistance.
5. Approche toxicologique seulement analytique et physico-chimique au lieu d’une évaluation globale et biologique (microtoXo).
Pour compléter le tableau, les limites de tolérance de certaines molécules dans les analyses ont tout simplement été relevées pour rester toujours « dans les clous » de la norme…
Et cerise sur le gâteau, certaines communes dont l’eau n’est pas conforme aux normes, obtiennent une dérogation préfectorale valable 3 ans, éventuellement renouvelable…
En résumé, l’eau de notre robinet peut contenir, à des doses plus ou moins élevées :
• des pesticides
• des métaux lourds
• des médicaments et des hormones
• du chlore et ses dérivés, des trihalométhanes (sous-produits issus de la chloration combinés avec des matières organiques comme des micro-algues ; ces composés ont été mentionnés comme potentiellement cancérogène par l’OMS)
• aluminium (utilisé pour rendre l’eau plus limpide ; soupçonné d’avoir une incidence dans le développement de la maladie d’Alzheimer)
• radioactivité (on trouve du radon, gaz radioactif, dans l’eau des régions à sol granitique : Vosges, Massif Central, Massif Armoricain)
• des nanoparticules (de dioxyde de titane entre autres; voir cet article sur notre site).
Résultat : l’eau de bon nombre de nappes phréatiques, déjà polluée par les rejets de l’agriculture intensive et de l’industrie se voit rajouter de nouveaux polluants issus des stations d’épuration qui sont loin de filtrer tous les polluants !
2. L’eau en bouteille
Les eaux en bouteille présentent d’autres inconvénients, entre autres :
• Polluants chimiques émanant de la nature du plastique
• Polluants bactériens émanant de la réaction du plastique à la chaleur et à la lumière
• Présence d’hormones
• Charges budgétaires pour les foyers avec une consommation limitée
• Coût énergétique et environnemental important
De plus, vous ne savez jamais quand votre eau a été embouteillée et dans quelles conditions les bouteilles ont été transportées et stockées. Nous avons tous vu des palettes de bouteilles d’eau stockées sur les parkings de supermarché en plein soleil.
Une eau stagnante est passive, amorphe et inerte, dépourvue de mouvement : c’est une eau morte.
Elle n’apporte aucun bénéfice à votre organisme, elle n’est plus biocompatible.
Cycle de vie d’une bouteille d’eau en plastique (Source : écosystème.com)
Il faut savoir qu’en France à peine 54 % des bouteilles plastiques sont réellement recyclées (chiffres 2020) … Dans ce domaine, la France est le mauvais élève de l’Union Européenne.
Et au niveau mondial, seulement 9% des plastiques ont été recyclés ! (voir à ce sujet le site)
Ce continent occupe une surface entre 1 million et demi et 3 millions et demi de km2. Et on estime la densité de ces zones à environ 5 kg de plastique par km2, sur une profondeur moyenne de 10 mètres, avec des débris allant jusqu’à 30 mètres, comme vous le voyez sur ce schéma.
Extrait émission « le dessous des cartes » Arte.
Il existe de nombreux systèmes de filtration : carafe filtrante, adoucisseur, charbon fritté, osmoseur et bien d’autres systèmes que nous nous ferons un plaisir de vous présenter dans de prochains articles.
Mais l’une des meilleures solutions, une solution sûre, est sans doute …
de l’eau à domicile grâce à
La Fontaine 5 Eauriginelle