L’osmose inverse est une technique qui a été popularisée lors des vols spatiaux habités.
En effet, l’espace disponible étant extrêmement réduit à bord des fusées, il est hors de question d’emporter des grandes quantités d’eau sur ces vols. La NASA a donc mis au point un système permettant de filtrer tous les liquides (y compris les urines des astronautes) pour les réutiliser : l’osmose inverse.

Pour mieux comprendre ce qu’est l’osmose inverse, intéressons-nous d’abord à l’osmose.
Il y a osmose quand on mélange 2 liquides de densité différente (ex : une eau très pure et une eau très chargée en polluants). Le liquide le moins dense va se mélanger au liquide le plus dense pour former un liquide équilibré dont la densité correspondra à la moyenne des 2 densités initiales. Dans l’exemple précité, nous obtenons une eau moyennement chargée en polluants.
Dans le processus d’osmose inverse, c’est le liquide le plus dense qui, sous la pression osmotique (à l’aide de la pression du réseau ou d’une pompe électrique), va passer à travers une membrane micro-perforée et ne laisser passer que le liquide le moins dense, retenant les matières en suspension. Si l’on reprend l’exemple d’une eau chargée en polluants qui pénètre dans un système de filtration par osmose inverse, seule l’eau pure passera la barrière de la membrane (perforée au 1/10 000 de micron). L’eau très chargée
en polluants mais aussi en minéraux va être retenue puis rejetée.

Une membrane de bonne qualité retiendra entre 98 et 99 % des polluants présents dans l’eau. L’osmose inverse est aujourd’hui le système qui propose la filtration la plus fine du marché. Il produit une eau « propre », débarrassée des pesticides, métaux lourds, résidus de médicaments, hormones, bactéries, virus et même des nano-particules. C’est le seul système qui enlève ces dernières.

Dans un système d’osmose inverse la membrane est toujours précédée d’un filtre à sédiments et d’un filtre à charbon actif. Le premier retient les grosses particules telles que les boues et les sables, présents dans tous les réseaux. Le deuxième filtre une partie des bactéries, les métaux lourds (plomb, aluminium, mercure, etc.) et surtout le chlore car la membrane ne supporte pas d’être en contact avec le chlore. Il est donc impératif de débarrasser l’eau du chlore que la plupart des stations de traitement de l’eau y ajoutent pour détruire les bactéries.

La filtration est si fine que le système met 7 minutes pour produire un litre d’eau filtrée. Pour cette raison, certains fabricants utilisent un réservoir pour stocker temporairement l’eau propre et permettre de disposer d’une quantité suffisante pour boire et cuisiner et d’obtenir sur le robinet dédié à l’eau filtrée un débit équivalent à l’eau du réseau.

Pour information :
Outre pour la filtration de l’eau de boisson, l’osmose inverse est également utilisée pour le dessalement de l’eau de mer, l’aquariophilie, l’hémodialyse et dans divers process industriels.
Beaucoup de systèmes de filtration par osmose inverse s’arrêtent après la filtration et proposent cette eau « ultra pure » au robinet. Mais il faut savoir que cette eau n’est pas recommandée pour la boisson, car incompatible avec les exigences de notre organisme. On peut la qualifier d’eau « morte » car elle ne contient quasiment plus de minéraux.
Les meilleurs systèmes (comme la Fontaine 5 d’Eauriginelle) proposent donc au minimum de la dynamiser.

Eauriginelle va encore plus loin. Chez Eauriginelle, lorsque l’on ouvre le robinet dédié (et seulement à ce moment-là), l’eau filtrée est reminéralisée à l’aide de lithothamne, une algue très riche en minéraux et oligo-éléments (biocompatibles, car d’origine végétale), dynamisée à l’aide d’un triple vortexeur, restructurée avec un cristal de roche informé (avec les mots « amour », « gratitude », « bienveillance ») mais également protégée des ondes électromagnétiques avec 2 pierres : une shungite et une labradorite. Cette dernière apporte en plus de l’énergie à l’eau osmosée. Ce qui fait qu’à la sortie nous avons une eau qui répond pleinement aux critères de la BioElectronique de Vincent (BEV) : dans les résultats d’analyses, elle est qualifiée d’eau parfaite, c’est-à-dire en tous points identique à une eau de source non polluée.
Retrouvez nos différentes analyses par année, ci-dessous :
20122017