Christine m’interpelle ce jour:

Je viens de me renseigner sur votre site. Je trouve le concept de l’Eauriginelle très intéressant.
Ce qui me gêne c’est la quantité d’eau rejetée pour l’osmose.
N’est-il pas possible de récupérer cette eau pour les besoins de nettoyage, toilette etc… plutôt que de la rejeter dans les égouts. (Déjà utiliser de l’eau potable pour les toilettes est pour moi inacceptable)
A l’heure où l’eau devient un bien précieux vos ingénieurs devraient plancher sur ce problème.

Voici ma réponse:

Je partage entièrement votre avis sur l’aberration de l’eau dite « potable » pour des toilettes!
Les systèmes d’osmoseurs existants (sur machines commercialisées) de réduction de rejet ou de récupération complète sont polluants (électricité obligatoire!) et rendement aberrants… Volume équipement monstrueux… 2 bonbonnes indispensables etc..
L’osmose inverse n’est pas un système parfait, mais elle se révèle système le plus efficace, et parmi les moins impactants.
La NASA l’a popularisée par les vols spatiaux afin d’éviter le transport impossible de la réserve d’eau de l’équipage en recyclant toute forme d’eau dans la cabine, oui, vous lisez bien: de l’eau contenue dans tout, toilettes incluses!

l’osmose inverse est le seul système à venir à bout des nano-particules…
C’est au prix du rinçage de la membrane qui serait obturée rapidement sans celui-ci.
La pompe perméate et le restricteur de débit réduisent ce rejet à 2,5 l/litre produit.

Nous nous préoccupons du rejet lors de chaque intervention d’installation:
Nous avons déjà branché l’évacuation avec un « T » et 2 vannes d’ »aiguillage » pour choisir d’aller à l’égout ou au réservoir pour l’arrosage jardin ou au réservoir des toilettes chez un certain nombre de personnes où c’est possible. Quand il s’agit d’osmoser l’eau de pluie, c’est systématiquement avec le retour à la citerne, surtout en construction neuve! Idem en camping-car ou en bateau.

Cette eau est déjà filtrée du chlore éventuel, des métaux lourds et d’un certain nombre de bactéries chloro-résistantes…

Maintenant, relativisons aussi, s’il vous plaît!
L’eau virtuelle ou « impact de l’eau » d’un kg de viande bœuf est de 15500 litres…
Celle d’un pain, de 1200 litres,
celle d’une tasse de café de 7 cl, 140 litres !
celle d’une bouteille d’eau en plastique d’un litre est de 18 litres…je ne connais pas l’impact d’une bouteille en verre, même si elle présente des avantages indéniable au niveau de la salubrité, car les transports sont énormément onéreux!

Question prix, dans une famille de 4 personnes, pour une consommation quotidienne moyenne de 10 litres d’eau osmosée consacrée à l’hydratation, au rinçage des légumes et à la cuisine, nous aurons donc 2,5 l de rejet par litre produit: 35 litres consommés en tout.
Pour un mois, nous aurons donc 35 x 30 = +/- 1 m3.
Le prix moyen du m3 en France oscille entre 2 et 5 €, soit le prix de quelques bouteilles…
En se contentant de l’eau à boire pour ces 4 personnes, il faudra compter sur 6 litres (4 bouteilles d’1,5 l) x 30 = 180 bouteilles mensuelles.
180 bouteilles x 18 litres d’eau virtuelle = 3240 litres avec le plastique, la pollution, les nanoparticules dans la nature, les perturbateurs endocriniens…

Que dire de plus devant cette merveille technologique qui me permet de consommer l’eau la plus purifiée possible?
Elle est à ce point purifiée qu’Eauriginelle
– y ajoute du lithothamne pour la reminéraliser de manière bio-compatible, en restant dans les limites de l’eau parfaite selon la Bio Électronique de Vincent
– la protège des ondes électromagnétiques avec la shungite et la labradorite
– la dynamise et la structure avec le vortexeur et son cristal de roche.